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Yselda, sorcière et cetera
Roman jeunesse
Dans les sous-sols de l’abbaye de Moleste, au centre de la Fuldavie, Yselda, âgée de quinze ans, est emprisonnée dans l’attente de son procès. Elle est accusée de pratiquer la sorcellerie et de représenter un véritable danger pour tous ceux qui l’approchent. Descendante d’une longue lignée de guérisseuses, dotée de pouvoirs extraordinaires, elle était pourtant appréciée de tous. Elle menait une existence paisible aux côtés de Freia, sa magnifique louve, d’un blanc immaculé, jusqu’au jour où tout à basculé. Aurait-elle réellement versé dans une magie plus sombre ? Pourra-t-elle échapper au bûcher ?

Dernière parution
Mélanie est une jeune avocate-pénaliste, avec un sens de l’analyse hors du commun et un bon esprit de synthèse. Parisienne, indépendante, célibataire convaincue, elle doit soudainement renoncer à son confort et à ses habitudes. Elle se rend dans le centre de la France au chevet de sa cousine. À peine arrivée dans les Combrailles, elle se trouve confrontée à de mystérieuses disparitions d’enfants et à une série de meurtres sanglants, minutieusement mis en scène par leur auteur. Pourquoi le meurtrier utilise-t-il une légende locale du 12e siècle ? Pourquoi ses proies sont-elles soumises à des tortures médiévales avant d’être achevées ? Quel message veut-il transmettre et quel secret cache-t-il ? Mélanie se trouve malgré elle au cœur de l’enquête et va tenter d’apporter son aide à Christian, l’officier de police judiciaire chargé des investigations. Décidée à sauver sa famille et à arrêter le tueur pris d’une véritable frénésie, elle va tout mettre en œuvre pour découvrir le lien entre les victimes. Jusqu’où devra-t-elle aller pour démasquer le prédateur et parviendra-t-elle à l’arrêter à temps ?
À nu et à sang est le dernier tome d’une trilogie, qui débute par les premiers pas de Mélanie en tant qu’enquêtrice néophyte dans Meurtres à nu et se poursuit avec la légende de la comtesse sanguinaire dans Sanglantes Combrailles. Chacun des romans peut être lu indépendamment des autres, sans que cela nuise à la compréhension, mais forme un ensemble cohérent si l’on souhaite prolonger l’expérience.

Nouveauté

Au 12e siècle, sous le règne de Louis VII dit le Jeune, en pays de Combrailles, vit une étrange comtesse dont l’immense beauté égale la cruauté. Très soucieuse de son apparence physique, elle aime prendre de longs bains et s’enduire le corps de moult onguents pour en préserver toute la jeunesse. Être la plus ravissante et la plus influente de la contrée sont ses seules préoccupations. Pour bénéficier des vertus d’une source miraculeuse, elle fait creuser des excavations dans le lit de granit, qui lui servent de baignoires, au milieu du ruisseau, en contrebas de son château. Lorsque des loups, aussi affamés que téméraires, ravagent son fief, que des enfançons disparaissent et que sévit la disette, indifférente aux malheurs d’autrui, elle se contente d’augmenter les impôts. Si un impudent la contrarie ou lui résiste, elle le fait jeter en prison, se délecte du spectacle de ses souffrances, puis ordonne à ses sbires de l’exécuter, rapidement lassée de son nouveau jouet. Jusqu’où vont aller ses exactions ? Comment mettre fin à ses agissements ? Est-elle responsable des calamités qui s’abattent sur le pays ? Lesceline, sa jeune chambrière, pourra-t-elle mettre fin à son règne sanguinaire ?
Actualités
Meurtres à nu de Sandrine Larue (editions-sydney-laurent.fr)

Résumé
Été 1992. Mélanie est une jeune étudiante brillante, volontaire et réservée. Elle a tout pour passer de belles vacances, mais c’était avant de faire un détour par le centre de la France, dans le berceau de sa famille. Le lieu est chargé de souvenirs douloureux et Mélanie sait que son séjour va raviver les plaies. À peine est-elle arrivée, que son grand-oncle Max est retrouvé mort et que son frère a disparu… Que s’est-il passé ? Mélanie est suspectée, mais elle n’est pas la seule à dissimuler une part d’ombre. Que cachent ses proches ? Et comment Mélanie peut-elle se disculper ? Décidée à comprendre, elle va remonter le cours de l’histoire jusqu’en 1932 pour découvrir qu’amour et secrets s’entrecroisent au fil du temps. Elle va rencontrer des femmes passionnées qui, chacune à leur façon, ont brisé les chaines de leur destin et gagné leur liberté. Mélanie les suivra sur des chemins aussi inattendus que celui d’un centre naturiste, pour patiemment assembler les pièces du puzzle jusqu’à la dernière : « Qui était vraiment Max ? ». La vérité sera mise à nu…dans toute son horreur…
Salon du livre de Sury-le_Comtal

Mon stand qui reprend l’univers des années trente de « Meurtres à nu ».

Merveilleuse rencontre des auteurs Sydney Laurent au salon des automnales de Sury-le-Comtal. Virginie Tournebise présente « Traverser », Fragments poétiques et photographiques, qui réchauffe notre imaginaire. Alain qui représentait son fils Christophe Dernoncourt et son roman « 38 575 Chemins vers le pardon », pèlerinage en 80 jours aux côtés de trois personnes hors du commun. Camille Vieux-Fort-Germany qui a écrit « La fille du pasteur et le condamné », histoire où se mêlent conviction, pardon, amour et combativité.
Interview par la journaliste Camille Vieux-Fort-Germany
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Pense à moi si tu m’aimes.
Quand les réseaux sociaux, les textos et les téléphones portables n’existaient pas, le seul moyen de confier ses maux était de les coucher sur le papier. Envoyer des lettres permettait de relater ses peines, ses joies, de déclarer sa flamme, de raconter le quotidien, de présenter ses condoléances ou ses félicitations, de donner des nouvelles…Dans la lettre en photo, Eugénie Janny, mon arrière grand-mère, évoque la douleur de l’absence de l’être aimé. Elle est adressée à celui qui deviendra son mari des années plus tard et qui, maçon de la Creuse, louait ses services dans toute la France. Elle a été rédigée en 1904, mais reste contemporaine au regard des sentiments exprimés.J’ai en ma possession des centaines de ces courriers échangés entre Eugénie et Victor, jusqu’à ce qu’il meurt sous les balles ennemies en 1917. Ils évoquent l’amour, l’absence, la guerre, les espoirs, les peines et les joies sur presque 15 ans.Cette lettre en particulier, qui pour moi est magnifique, tant par la calligraphie que par les mots employés, m’a donné l’idée de baser une partie de l’intrigue de « Meurtres à nu » sur une correspondance entre deux amies, à l’image de ce qu’écrivait mon aïeule, naïve et clairvoyante.Je vous mets en dessous la reproduction de la lettre, sans correction orthographique ou grammaticale, juste pour vous en faciliter la lecture. Les petits messages en haut ou sur le côté des pages me touchent particulièrement, lancés sur le papier comme des bouteilles à la mer.

Cher ami
Je le sens mon ami le poids de l’absence m’accable. Je ne puis vivre sans toi je le sens c’est ce qui m’effraie le plus. Je parcours cent fois le jour les lieux où nous étions ensemble et je ne t’y trouve jamais. Je pense sans cesse à la veille de ton départ on s’inquiéter ou tu avais resté si longtemps mais jamais j’en ai ouvert la bouche. Enfin tous les objets que j’aperçois me portent quelqu’idée de ta présence

Mourira
Je vais mourir ici
Quand disais tu
pour m’avertir que je t’ai perdu. Tu n’as point ce supplice affreux. Ton cœur seul peut te dire que je te manque. Ah si tu savais quel pire tourment c’est de rester quand on se sépare combien tu préférais ton état au mien. Encore si j’osais gémir si j’osais parler de mes peines que je me sentirais soulagée des maux dont je pourrais me plaindre. Je racontais des fois quelques petites choses à Marie Gerbe mais maintenant tu n’as pas besoin de me le dire je lui dis rien plus il faut tout étouffer il faut contenir mes larmes il faut sourire quand je meurs.

Le pire est que tous ces mots aggravent sans cesse mon plus grand mal et que plus ton souvenir me désole plus j’aime à me le rappeler. Dis-moi mon ami mon doux ami sens-tu combien un cœur languissant est tendre et combien la tristesse fait fermenter l’amour. Rien de nouveau à t’apprendre j’en saurais peut-être bien un peu mais je ne veux pas le mettre sur ce papier. Je te dirais certes que le grand-père de Marie Gerbe du bourg de Château est mort Jean-Baptiste Gayon de Vilchelet et la belle-mère de Janny Larue. Monsieur Simon me demandait bien ton adresse mais en ce moment je ne la savais pas mais peut-être que vous vous êtes écrit maintenant. Cher ami je me porte assez bien pour le moment et je désire que cette lettre te trouve en si bonne santé comme elle me quitte. Ne parle de cette lettre à personne sois aussi secret que moi.
Adieu mon ami je quitte la plume mais croyez que ne vous quitte pas.
Theil le Juin 1904. Toute à toi d’amitié. E J
Dans la marge : Pense à moi si tu m’aimes. «
Photos

Une vieille photo, trouvée en faisant du rangement, qui m’a donné l’idée de ce roman. Les années trente, les marches d’un café restaurant, des visages empreints autant de tristesse que de mystère…

Les marches du même café restaurant, 90 ans plus tard. Les stigmates du passé se sont incrustés dans la pierre, comme une mise en garde, une invitation à passer son chemin…
Montparnasse dans les années 30

Parisienne de naissance, Auvergnate par mes racines et fascinée depuis toujours par les années folles, une partie de mon roman devait forcément faire référence à Montparnasse. Pourquoi me direz-vous ? Une des raisons les plus évidentes, et pas la moindre, est que j’y ai fait toutes mes études, du collège au lycée. Toutefois, ce n’est pas celle-là qui est la plus intéressante, hormis pour moi-même. À l’époque, que les historiens nomment Belle, l’Auvergne gagnait à Paris ses lettres de noblesse et y influençait toute la vie artistique, à sa manière. Ainsi, le bougnat permettait à l’artiste de s’exprimer, de laisser libre cours à sa folie, de refaire le monde et parfois juste de ne pas mourir de faim. Les cafés, où se retrouvait tout ce que la capitale comptait d’intellectuels et d’artistes, étaient tenus par des Auvergnats. Le Dôme a été fondé en 1898 par l’auvergnat Paul Chambon, alors que la Rotonde est créée en 1903 par Victor Libion. Cet Auvergnat, qui avait le cœur sur la main, comme bon nombre de ses compatriotes, contrairement à la croyance populaire, acceptait d’être payé avec les œuvres de ses clients ou effaçait simplement leurs ardoises. Ernest Fraux et René Lafon, qui ont géré un temps le Dôme, inaugurent en 1927 la fabuleuse Coupole. Les deux Auvergnats ont vu grand, une brasserie, un bar, un dancing en sous-sol, un restaurant d’été avec toit coulissant sur la terrasse et même un boulodrome. Dans ce Montparnasse de l’entre-deux-guerres se croisent Hemingway, Picasso, Modigliani, Aragon, Elsa Triollet, Mistinguette, Kiki, Apollinaire, Sartre, Simone de Beauvoir, Troski, Lénine et tant d’autres. Toute l’intelligentsia parisienne se bouscule, dans une joyeuse effervescence, dans les cafés de Montparnasse, souvent tenus ou créés par des Auvergnats. Les monts d’Auvergne ont protégé les habitants du Mont Parnasse et permis aux muses de les inspirer. Adolescente, à la sortie du lycée, j’aimais entrer dans ces lieux mythiques ou m’assoir à l’une des terrasses. J’imaginais, que peut-être, je me trouvais à la place d’un de ces célèbres personnages et que, sur cette table, avait été écrit un des livres ou peint un des tableaux, dont mes professeurs me parlaient. Je vous conseille, si vous passez par Montparnasse, de vous arrêter dans un de ces cafés, qui ont gardé un léger parfum de cette vie artistique, ne serait-ce que par leur décoration : Le Dôme, la Rotonde, et surtout le Select, la Closerie des Lilas ou bien évidemment la Coupole.
Naissance d’un roman

NAISSANCE D’UN ROMANMon roman policier évoque le naturisme et situe une partie de l’histoire au Club Gymnique de France (CGF) à Villecresnes. Ce choix s’est imposé à moi au gré des circonstances et des rencontres faites au moment de son écriture. Tout a commencé par un café au parc Montsouris, un premier rendez-vous galant et un homme assis en face de moi qui me raconte sa passion pour le naturisme. Évidemment, comme tout le monde, j’en avais vaguement entendu parler, mais sans m’être réellement intéressée au sujet. Le monsieur me plaît et son art de vivre m’interpelle, mais les questions se bousculent dans ma tête, sans que je parvienne à les formuler. J’ai effectué des recherches et tous mes questionnements, je les ai finalement couchés sur le papier, comme si j’écrivais une lettre à une amie. À la même période, passe en boucle aux informations un fait divers dont la victime, une célèbre avocate, a fait preuve de courage en racontant son histoire dans un livre. Elle évoque le problème de la reconstruction de l’image de soi et de la sexualité après de dramatiques événements. Une veille photo, parmi d’autres que je dois ranger, est posée sur ma table basse. Je ne parviens pas à détacher mon regard de ses femmes aux visages si tristes, photographiées devant un café dans les années 30. Je lève les yeux, sur le mur d’en face, une des couvertures de « La Vie parisienne », que j’ai fait encadrer et qui décorent mon appartement. Le numéro date d’octobre 1927 et une femme, sans aucune gêne, joue de sa féminité. Se libérer de ses chaines, du carcan de son éducation, d’un passé douloureux, de ses complexes, de ses vêtements… Toutes ses femmes qui se sont battues pour obtenir le droit, d’une façon ou d’une autre, de disposer librement d’elle-même. Un tourbillon d’idées qui font écho à ce que j’ai rédigé juste avant sur mes interrogations naturistes. Je viens en plus de découvrir que le CGF a été ouvert en 1931, dans ces années d’après-guerre au moment où « les belles » s’émancipent. De tous ces éléments épars, se construit une histoire comme un puzzle dont chaque pièce prend sa place. « Meurtres à nu » est né.